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unité de recherche en
sciences de l'information et de la communication

Expertisé par l’HCERES en janvier 2017 et effectif depuis 2018, l’IMSIC est un co-laboratoire entre les universités de Toulon et d’Aix-Marseille qui s’inscrit dans une démarche de recherche transversale portant sur la dimension euro-méditerranéenne.

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Zéro accident : un jeu d’enfant ! Ce serious game a été conçu en 2023 par le CESIM Santé, et VIRTUALYS, avec le soutien financier la Direction Générale de la Santé et sous la responsabilité scientifique de Didier COURBET. S’appuyant sur la littérature scientifique en matière de prévention des accidents de la vie courante, le jeu a été validé par un comité d’experts interdisciplinaire et a été expérimenté auprès d’un échantillon de parents présents au Pôle Femme-Mère-Enfant du CHU de BREST. Ce jeu contribue à la prévention des accidents de la vie courante des jeunes enfants de moins de 5 ans en accompagnant leurs parents dans l’acquisition de compétences clefs. Ainsi, futurs et nouveaux parents sont sensibilisés au changement de comportement et sont incités à adopter les bons gestes de prévention face aux accidents domestiques des très jeunes enfants. Le jeu comporte trois parties  « Je cherche et trouve »,  « Je sécurise » et « Je pratique » et offre deux options de parcours:  perspective d’adulte vs perspective d’enfant. Il aborde quatre types de risques d’accident: la chute, la suffocation, l’intoxication et la noyade. Le serious game se joue en autonomie ou avec l’ accompagnement d’un professionnel de santé et/ou, de la petite enfance. Disponible sur plusieurs supports numériques  : ordinateurs, tablettes ou smartphones (Android et IOS). Accessible en ligne et depuis l’application “1000 premiers jours” (outil numérique proposé par le Ministère chargé de la santé en collaboration avec les professionnels de santé et les parents, pour accompagner les parents durant les 1000  premiers jours de l’enfant). Découvrir le jeu [...]
Afficher le Nutri-Score des produits alimentaires dans les publicités conduirait à choisir des meilleurs aliments pour la santé Pour la première fois, une étude réalisée par une équipe pluridisciplinaire de chercheurs de l’Université d’Aix-Marseille et de l’Université Sorbonne Paris Nord, composée de spécialistes du champ de la communication, de la nutrition, de l’épidémiologie et de santé publique, met en évidence qu’afficher le Nutri-Score des produits alimentaires dans les publicités conduirait les consommateurs à choisir des aliments plus favorables à leur santé. L’étude a été publiée le 16 avril 2024 dans la revue International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity. La publicité pour les aliments riches en sucre, en graisses ou en sel incite les consommateurs à les acheter et à les consommer, favorisant le risque d’obésité et de maladies chroniques. Lutter contre les effets néfastes des publicités pour des aliments de qualité nutritionnelle défavorable est un objectif de santé publique reconnu. Dans ce cadre, des chercheurs d’Aix-Marseille Université et de l’Université Sorbonne Paris Nord se sont interrogés sur l’impact de l’affichage du Nutri-Score lors de publicités sur le choix des aliments achetés et consommés. Ce travail s’appuie sur un essai contrôlé randomisé portant sur 27 085 participants issus de la cohorte NutriNet-Santé, répartis par tirage au sort dans trois groupes. Les participants du premier groupe de sujets ont été exposés à des publicités pour des aliments aux qualités nutritionnelles contrastées et appartenant à neuf catégories alimentaires différentes (céréales, boissons, petit-déjeuner, barres, biscuits, collations salées, charcuterie, plats cuisinés et desserts) dans lesquelles le Nutri-Score était affiché. Le deuxième groupe a été exposé aux mêmes publicités mais sans affichage du Nutri-Score. Dans le troisième groupe, les participants n’étaient pas exposés aux publicités (groupe témoin). Tous les participants devaient répondre à un questionnaire sur internet concernant leurs perceptions de l’ensemble des produits et leurs intentions de les acheter et de les consommer. Les résultats montrent que lorsque le Nutri-Score est affiché dans les messages publicitaires (par rapport à l’absence d’affichage du Nutri-Score) : (1) les perceptions des aliments étaient meilleures pour ceux classés Nutri-Score A ou B (de qualité nutritionnelle les plus favorables) avec des intentions plus fortes de les acheter et de les consommer, (2) les perceptions étaient, au contraire, moins bonnes avec de moindres intentions d’achats et de consommation pour les produits affichés Nutri-Score D ou E (de qualité nutritionnelle plus défavorable).(3) il n’y avait pas ou peu d’effet sur les perceptions et intentions d’achat et de consommation pour les aliments de qualité nutritionnelle intermédiaire (Nutri-Score C). Contacts presse : Didier COURBET, professeur en sciences de l’information et de la communication, chercheur au laboratoire IMSIC. didier.courbet@univ-amu.fr Fanny TRIFILIEFF, chargée de communication scientifique à la Direction de la communication d’Aix-Marseille Université. fanny.trifilieff@univ-amu.fr Communiqué de presse [...]